Chariots élévateurs et piétons
Dans les entrepôts, les centres de distribution et les usines, les chariots élévateurs et les personnes ont tendance à occuper les mêmes espaces de travail très fréquentés. Cela peut être dangereux, c’est certain, mais dans de nombreux lieux de travail, comme des quincailleries ou des centres de jardinage, ces risques sont décuplés parce que des chariots élévateurs évoluent dans des espaces ouverts au public. Sur un chantier de construction, il est possible de former les travailleurs et de les inciter à suivre des protocoles de sécurité qui limitent les accidents de piétons, mais lorsqu’un chariot élévateur travaille dans un espace public, le cariste doit prendre l’entière responsabilité de tout problème. C’est cependant quelque chose qui est plus facile à dire qu’à faire.
Voici quelques idées sur la formation et la gestion qui haussent le niveau de sécurité et d’harmonie lorsque des piétons et des chariots élévateurs doivent partager le même espace.
Ne sous-estimez pas les panneaux avertisseurs.
Les panneaux avertisseurs ne sont pas infaillibles : ils ne sont pas toujours lus ou même vus, et même s’ils le sont, ils ne sont pas toujours compris ou respectés. Mais cela ne signifie pas qu’il faut s’en passer. Même s’il n’y a qu’une petite chance qu’un panneau avertisseur sauve une vie, il vaut quand même la peine de l’installer. Alors, faites-le. Gardez les pictogrammes visibles, les mots clairs, et les panneaux en bon état.
Les sons et les feux sont essentiels.
Dans tout lieu de travail achalandé, exigez des caristes qu’ils incluent les signaux sonores et lumineux dans leurs vérifications prétravail et dans leurs routines d’entretien régulier. Tout problème d’un signal doit être corrigé immédiatement. Les signaux sonores doivent être forts, les signaux lumineux doivent être puissants, et il ne faut jamais les utiliser inutilement. Tout le monde sur le lieu de travail doit apprendre à les percevoir et à les respecter.
Divisez la circulation.
Si possible, créez deux voies ou deux zones de circulation distinctes : une pour les équipements roulants et une pour les personnes. On ne devrait marcher que dans les zones désignées. Si un piéton doit entrer dans une zone de circulation non piétonne, il doit avoir une raison de le faire et être incité à prendre la responsabilité de sa propre sécurité.
Intégrez la sécurité des piétons aux programmes de formation.
Au cours de sessions de formation pratique, apprenez aux caristes à gérer les interactions dangereuses avec les piétons. Assurez-vous qu’ils savent quoi faire en cas de situation inattendue, comme un enfant qui court dans la voie de passage du chariot ou un piéton distrait qui se place dans l’angle mort du cariste. Effectuez des exercices et enseignez des protocoles d’urgence, y compris les protocoles de rapport après incident ou accident.
Un cariste doit éviter les distractions en présence de piétons.
Il faut voir les problèmes de visibilité de l’opérateur, les distractions, une intersection sans visibilité, un mauvais éclairage et autres obstructions visuelles ou auditives comme des menaces pour la sécurité des piétons. Prenez-les au sérieux et traitez-les en ayant à l’esprit le bien-être des piétons, et pas seulement celui des caristes.
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