Webinaire : Vers de plus hautes compétences - Épisode 2
La série de webinaires « Vers de plus hautes compétences » couvrira les éléments clés de l'industrie de la manutention. Il n'a jamais été aussi important, en ces temps incertains, de rester connecté et préparé, de disposer d'un équipement fiable et approprié, et de recevoir une formation adéquate.
Dans cet épisode, Steeve Mimeault, instructeur et responsable de la formation interne chez LIFT Formation – une division de Liftow, nous parle de l’évolution de la santé et sécurité au travail au Québec, de même que de l’importance de la formation, l’impact d’un accident, les facteurs de danger et trois exemples d’accident liés au cadenassage. Voici un résumé des sujets discutés lors de cet épisode :
L’évolution des mentalités – Pourquoi la formation est-elle importante?
Il y a plusieurs années, les chariots élévateurs étaient conduits sans aucune formation. En raison du grand nombre d’accidents de travail, la mentalité des entreprises et des gens a changé. De nouvelles normes et lois par la CNESST comme les articles 236 et 237 de la LSST font de la formation un exercice maintenant obligatoire.
L’impact d’un accident sur une entreprise
Les plus gros impacts d’un accident de travail sur une entreprise sont les impacts financiers, l’impact sur l’image de la compagnie et l’impact psychologique sur l’ensemble des employés. Un accident augmente les cotes de CNESST – les assurances. Pour pouvoir égaliser, la formation sur la prévention est très importante.
Facteurs de danger au travail
- Personnes : manque de formation, attitude, erreur humaine, fatigue et condition physique
- Matériaux : difficiles à ranger, non sécuritaires, formes volumineuses, empêchent la vision, débalancés
- Équipements : manque d’entretien, mauvaise conception, inadéquats pour le travail, visibilité restreinte, dispositifs de sécurité non fonctionnels
- Environnement : congestionné ou mauvais agencement, éclairage insuffisant, planchers accidentés, température
Le cadenassage
Example 1 : RAP1276556- Rapport datant du 28 octobre 2019
L’entreprise n’avait aucun mécanisme de participation formel en SST autre que des communications verbales avec les travailleurs pour certaines directives, ainsi qu’aucune structure formelle en SST au sein de l’entreprise et aucune procédure de cadenassage élaboré pour l’entretien, l’inspection, la réparation pour le déblocage de l’écureur.
Example 2 : RAP1194099 - Rapport datant du 7 décembre 2017
La procédure de cadenassage n’est pas mise en application lors d’une opération de déblocage. Certains travailleurs n’ont pas de cadenas. Le détecteur de sécurité sur la porte avait été neutralisé à la demande de l’employeur et était en fonctionnement pour une période de 40 jours jusqu’au jour de l’accident.
Example 3 : RAP1172984 - Rapport datant du 10 avril 2017
L’employeur a élaboré et implémenté un système de prévention qui traite entre autres du cadenassage. La procédure inclut un programme de cadenassage en huit points, une boîte de cadenassage et un registre. Cependant, le cadenassage n’a pas été réalisé comme prescrit par le travailleur, ni vérifié par son collègue. Mais l’employeur ne fait pas une supervision soutenue (les employés auraient fait une inspection mais n’auraient pas rempli le rapport).
Pour plus d'informations sur chacun de ces sujets, regardez la vidéo ci-dessous pour la version complète du webinaire.
Laisser un commentaire