Vos caristes prennent-ils en charge la sécurité?

La sécurité des chariots élévateurs sur le lieu de travail est la responsabilité de chacun. Des piétons aux superviseurs en passant par les travailleurs débutants qui commencent leur première semaine dans l’entrepôt ou le centre de distribution, chaque personne qui entre sur le lieu de travail doit assumer la responsabilité personnelle de sa sécurité et de celle des autres personnes présentes.

Cependant, un groupe devra prendre une part de responsabilité qui dépasse toutes les autres : les caristes assis aux commandes d’un chariot élévateur. Oui, les travailleurs au sol doivent rester attentifs aux feux et aux signaux sonores, et ils doivent faire attention de ne pas se placer devant un chariot en mouvement, mais en fin de compte, le cariste doit être conscient de tout potentiel d’accident et travailler dur pour empêcher qu’un accident se produise. Voici quelques moyens de vous assurer que vos caristes sont formés et ont l’attitude nécessaire pour accepter cette responsabilité.

Les chariots élévateurs sont toujours dangereux

Les chariots élévateurs sont des machines dangereuses qui doivent être respectées. Quelle que soit leur manœuvrabilité ou le degré de perfectionnement de leurs dispositifs de sécurité, ils seront toujours gros, lourds, en mouvement et entourés d’angles morts visuels et auditifs. Des collisions et autres types d’incidents seront toujours possibles. Tout programme de formation doit d’abord établir ces faits.

Les règles s’appliquent à tous

Trop souvent, les dirigeants et les formateurs fonctionnent en mode « faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais » en matière de sécurité des chariots élévateurs. Les ceintures de sécurité doivent être obligatoires pour tous, pas seulement pour les stagiaires. On doit utiliser les signaux de façon systématique, pas seulement lorsqu’il y a des piétons autour. Et les employés expérimentés doivent donner le bon exemple, peu importe qui les observe. Les dirigeants doivent respecter les spécifications de levage, porter un casque de protection dans les zones où c’est requis, s’abstenir de tout chahut et effectuer les vérifications d’entretien requises avant le travail. Ne permettez à personne de tourner les coins ronds.

La culture importe

Encouragez chaque personne sur le lieu de travail, en particulier les caristes, à entretenir une culture de sécurité. Par exemple, si un panneau d’avertissement est endommagé et illisible, tout employé qui s’en aperçoit doit se sentir habilité à le signaler et à le faire remplacer. Quand cet employé signale le problème, la direction doit écouter, remercier la personne et remplacer le panneau. Il en va de même pour un manque d’entretien de chariot, un plancher dangereux, une fuite de carburant ou tout autre signe avant-coureur de problème. Si un maillon de cette chaîne se brise, la culture de sécurité s’érode, et tout le monde en paie le prix.